Cyclisme : Parallèlement à la victoire de John Degenkolb, l'incident du passage à niveau a été l'un des grands sujets après Paris-Roubaix l'an dernier. De nombreux automobilistes avaient encore roulé sur les voies sous les grilles de niveau qui se fermaient – quelques instants avant le passage d'un TGV. Maintenant, l'UCI a réagi et ajusté la règle. Il y aura encore des discussions.
D'abord la situation de départ : Jusqu'à présent, le règlement UCI stipulait qu'il était interdit aux conducteurs de franchir un passage à niveau lorsque les barrières étaient fermées. Bien sûr, cette formulation offrait beaucoup de marge de manœuvre et une large zone grise : qu'en est-il de la période de fermeture des barrières ? Quand une barrière est-elle complètement fermée ? Cette formulation vague a également été fatale à l'association mondiale l'an dernier lorsqu'il s'est agi de sanctionner les pilotes concernés - il a été décidé de ne pas infliger de sanctions. Probablement aussi par crainte que les équipes et les avocats ne les frappent avec leur propre ensemble de règles ambiguës.
L'actualité du cyclisme : Paris – Roubaix : Le truc avec le passage à niveau
Cyclisme : Malheureusement, en plus de la victoire de John Degenkolb hier à Paris – Roubaix, c'était l'une des émotions et l'un des thèmes de l'enfer du nord de cette année : 87km avant l'arrivée, les barrières se sont brutalement refermées à un passage à niveau. De nombreux automobilistes se sont glissés dessous et ont dépassé le passage à niveau juste avant qu'un TGV ne passe. Je veux maintenant […]
Mais maintenant, ils ont enfin réagi, adapté et élargi la règle. L'exigence de base selon laquelle les conducteurs ne sont plus autorisés à franchir le passage à niveau dès "lorsque la barrière se ferme ou est fermée, la tonalité d'avertissement retentit ou s'allume." En clair, cela signifie : Dès qu'il y a un signe d'approche d'un train, le passage à niveau est interdit. Indiquer. Les infractions seront sanctionnées sans exception par une disqualification.
De plus, l'UCI a décidé d'étendre la règle. Plus précisément, l'extension concerne la procédure après la réouverture du passage à niveau. Quand sera-t-il neutralisé ? Quand pas ? Auparavant, c'était à la discrétion de la direction de course respective, désormais tout est clairement prescrit via le règlement UCI 2.3.034. Il y a quatre scénarios possibles ici.
Scénario 1: Un ou plusieurs évadés sont arrêtés à un passage à niveau, mais celui-ci s'ouvre avant que le champ ne puisse rattraper son retard.
Conséquence : Aucune. Le passage à niveau est compté comme un événement de course normal. Pas de neutralisation.
Scénario 2: Une ou plusieurs valeurs aberrantes avec plus de 30 secondes d'avance sont bloqués à un passage à niveau et le champ peut rattraper entre-temps.
Conséquence : La course est ensuite neutralisée jusqu'à ce que les distances d'origine puissent être restaurées.
Scénario 2.1 : Une ou plusieurs valeurs aberrantes avec moins de 30 secondes d'avance sont bloqués à un passage à niveau et le champ peut rattraper entre-temps.
Conséquence : Aucune. Le passage à niveau est compté comme un événement de course normal. Pas de neutralisation
Scénario 3: Une ou plusieurs échappées traversent le passage à niveau ouvert, mais les poursuivants ou le champ sont alors arrêtés.
Conséquence : Aucune. Le passage à niveau est compté comme un événement de course normal. Pas de neutralisation.
Tous les autres scénarios possibles sont à nouveau soumis à l'appréciation des commissaires de course.
En particulier, l'éventuel scénario 3 pourrait donner lieu à des discussions entre pilotes et équipes. Même si un tel cas est hautement improbable, il pourrait très probablement être décisif pour la course. Au bout du compte, l'UCI n'a pas d'autre choix ici, du moins pas en général, car on ne peut guère s'attendre à ce que les échappés attendent que le peloton se rattrape lors d'une montée ou d'une descente, par exemple, pour se rétablir les distances d'origine.
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