News : Beaucoup de choses ont changé en termes de mobilité et de politique de mobilité depuis le début de la crise de Corona. Mais cela ne suffit toujours pas pour l'association « Bundesrad ». C'est pourquoi, le 10 septembre, l'association a présenté un catalogue de quatre revendications à Gero Storjohann, président du groupe parlementaire « Les vélos au Bundestag allemand ».
Qui est derrière la revendication ?
L'initiative "Bundesrad" est une fusion de plusieurs initiatives de vélo. Il s'agit notamment de 35 « décisions vélo » et d'autres initiatives. Selon l'association, il compte plus de 500.000 XNUMX sympathisants. L'alliance est coordonnée par l'initiative vélo berlinoise Changing Cities, souvent critiquée pour ses revendications parfois très radicales et peu rationnelles. Selon sa propre déclaration, l'objectif de la « Bundesrad » est d'améliorer la qualité de vie en promouvant le vélo et la marche, entre autres en créant des « espaces de vie et de rencontre ». Mais que demande exactement l'initiative ?
Les 4 revendications centrales de la "Bundesrad"
Réseau complet de sentiers pédestres et pistes cyclables : Les lieux en périphérie et dans les zones rurales devraient être plus facilement accessibles même sans voiture en construisant et en élargissant des pistes cyclables et des sentiers pédestres. La construction de pistes cyclables reliant la ville à la campagne doit également être encouragée. Bilan : Absolument sensé pour rendre le vélo plus attractif.
Promotion de la mobilité durable : Essentiellement, l'initiative exige que les coûts encourus pour l'infrastructure, l'environnement et la santé soient également supportés par ceux qui les causent. Il s'agit de favoriser le passage aux transports en commun. Bilan : Plutôt hors du monde. Ensuite, nous pourrions également faire passer notre assurance maladie au principe du pollueur-payeur et laisser chacun supporter les frais médicaux qu'il encourt lui-même.
Priorité aux piétons, cyclistes et transports publics locaux : L'espace de circulation doit être reconverti en faveur de la circulation des piétons et des vélos. Par exemple, avec des pots de fleurs, de la verdure ou des sièges. Les places de stationnement dans les espaces publics doivent également être massivement réduites. Bilan : partiellement utile. Cependant, la plupart du temps contre-productif, puisqu'une fois de plus les interdictions sont placées avant la liberté.
Discrimination légale contre le trafic motorisé : Dans les normes juridiques telles que le StVO, la loi fédérale sur les routes nationales, etc., la circulation motorisée doit avoir la priorité sur les transports publics, les taxis, le covoiturage, les vélos et les piétons afin de protéger la santé et l'environnement. Bilan : La discrimination légale délibérée d'un moyen de transport constitue une violation de l'égalité démocratique.L'égalité juridique pour tous les moyens de transport serait plus appropriée qu'une croisade contre le transport privé motorisé.
Les mois et années à venir montreront comment et sous quelle forme les demandes exprimées seront mises en œuvre dans la future politique de mobilité. Mais le fait est que les solutions durables résident dans les compromis, les arguments rationnels et les approches individuelles - et non dans le paternalisme et les interdictions.
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