Patrik Sinkewitz, qui a fêté ses débuts la semaine dernière avec sa deuxième place au Trofeo Laigueglia [Lien], a été suspendu par le TAS pour huit ans aujourd'hui, compte tenu de la suspension d'un an et trois mois qui a été purgée jusqu'à présent. Le tribunal international des sports basé à Lausanne a suivi la demande de la NADA d'interdire l'homme de Fulda. L'objet de la plainte était le jugement du tribunal arbitral du sport allemand du 19 juin 2012. A l'époque, Sinkewitz avait été acquitté des allégations selon lesquelles il aurait pratiqué le dopage aux hormones de croissance (recGH) début 2011. Un échantillon prélevé par la Fédération mondiale de cyclisme le 27 février 2011 l'avait indiqué. La NADA a alors fait appel du jugement devant le TAS.
Dans le cas de Sinkewitz, cela est rendu plus difficile par le fait que, avec le verdict d'aujourd'hui, il est un récidiviste. Dès 2007, le vainqueur du Tour d'Allemagne 2004 s'est fait remarquer lors du Tour de France avec un taux de testostérone élevé et a été banni. Ayant eu recours à l'époque au programme de clémence, il a pu reprendre le cyclisme fin 2008. Sinkewitz pilote pour l'équipe croate Meridiana-Kamen depuis 2012.
En plus de l'interdiction, Sinkewitz a également été condamné à payer 38.500 XNUMX euros. Le TAS a justifié son jugement comme suit : [Au début de la procédure, Patrik Sinketwitz a mis en doute la fiabilité de la méthode de test.] Le comité CAS composé du Prof. Christoph Vedder [...], docteur Dirk Reiner Martens [...] et prof dr Martin Schimke [...] cependant, suit la ligne de preuve de la NADA, qui montre que la recGH était détectable dans l'échantillon de sang de l'athlète. Le tribunal a en outre déclaré que dans le cas de Sinkewitz, il n'y avait aucun niveau de comparaison avec celui du skieur de fond estonien Andrus Veerpalu. Il était également soupçonné d'avoir consommé de la recGH. La recGH produite artificiellement est similaire à la somatropine (HGH), l'hormone de croissance du corps, et est donc difficile à détecter.
Pour Sinkewitz, qui est le premier athlète à être banni pour avoir utilisé des hormones de croissance, le verdict devrait signifier la fin de sa carrière. Sinkewitz lui-même n'a fait aucune déclaration. Cependant, il y a un communiqué de presse sur son site Web qui déclare: "La décision du TAS d'aujourd'hui est un pas en arrière majeur pour la lutte nécessaire et importante contre le dopage, car la norme scientifique nécessaire pour la preuve indirecte du dopage, qui doit toujours être fournie par l'association accusatoire, s'en trouve déraisonnablement affaiblie. On ne sait toujours pas si Sinkewitz fera le pas légalement possible devant le Tribunal fédéral suisse.